Essuie-toi, il te reste quelques miettes de sourire sur la gueule…

Sauter dans un train à la dernière minute parce que rattrapée par une curiosité féroce et y vivre un voyage initiatique aussi terrible que bouleversant. C’est l’histoire de Lana, femme de 35 ans étrangement conviée au mariage de Sophie, une très lointaine amie d’enfance pour qui elle a gardé une rancœur immense et quelque peu inexpliquée. Son voyage est une épopée ferroviaire dans laquelle elle expérimente une thérapie fortuite et systémique où les discussions et les rencontres inattendues changent une vie. Lucas, Simon, Sophie, Pierre et Isa, Jeanne la mamie nova, Gabriel le père et des voyageurs pas si lambdas. Ce huis clos en mouvement s’avère être tout à la fois tragique et drôle. Parce que la vie elle-même est une farce aussi absurde soit-elle. Un récit d’apprentissage qui aborde les notions d’amour, de langage et de temps pour une femme en quête de sens que la réalité rattrape. De l’importance du féminin à la fragilité d’une confiance trop souvent malmenée. Quelles leçons en tirer ? Hasard ou destinée ? Se remettre en question et s’octroyer le droit de ne pas le faire. Parvenir à pardonner et s’aimer soi pour ce que l’on est. Se voir imposer le réel et apprendre à l’accepter. Parce que grandir est un cadeau. Envisager mille et un scénarios et endurer le pire parce que la réalité dépasse souvent la fiction. Quatre heures de vie entre Paris et Biarritz. Un semblant de rien mais l’infini des possibles. Parce que la vie ne tient à rien mais qu’elle rend tout possible.